Transmettre, mon fil rouge professionnel. Une voie initialement projetée dans le monde des organisations internationales (UNICEF), lors de mes études en sciences de l’éducation internationale et comparée, à Columbia University, New York – avant de s’enraciner dans le journalisme, depuis Paris. En définitive, la mise en lumière des savoir-faire artisanaux et industriels catapulte dans un champ d’action vivifiant, à la croisée d’enjeux éducatifs, au plus près de la force du geste créatif et du réel de la production fragilisée, à l’aune des questions contemporaines sur la valeur du matériel et de l’immatériel. Il est question de résister et de réinventer. Dans le monde globalisé où le travail subjectif et vivant est invisibilisé, si peu reconnu, nous assistons à la dévalorisation des métiers du faire, au grand dam de leurs protagonistes. Pourtant, la pérennité du bel ouvrage encourage, idéalement et au delà de son utilité, la pratique d’une manière d’être aux moult vertus : persévérance, dépassement de soi, transmission, et l’authentique – toujours. Car, on ne peut pas tricher avec la matière qui exige l’humilité de quiconque veut la dompter. Artisan accompli et athlète de haut niveau : même combat ! Dans le travail des artisans et ouvriers qui transforment la matière, je puise une source d’inspiration infinie.